Tous les véritables inconditionnels de baskets savent que les sneakers sont un phénomène qui a vu le jour courant les années 80. Une période qui marquait l’arrivée de Michael Jordan dans la NBA, le légendaire joueur des Chicago Bulls. Au même moment, dans les rues, les passionnés de breakdance chaussaient leur PUMA Suède pour défier la pesanteur. Dès lors, toutes ces chaussures qui sont au départ fabriquées pour faire du sport sont utilisées dans presque tous les domaines.
Cette démocratisation va donc impacter tout le cadre urbain en général et la ville en particulier ainsi que tout endroit que l’on peut fouler simplement avec une paire de baskets. Les fondements du streetwear que nous connaissons aujourd’hui ont été posés à la suite de cette tendance qui a émergé avec une envie brusque de porter des vêtements très confortables.
Ainsi, de façon imprévisible, plusieurs styles dérivés vont naitre. Le premier sur la liste est le techwear ; une mode qui tente de s’ériger en un standard à suivre, avec le soutien des puissants équipementiers comme Adidas et Nike.
Comme vous vous en doutez, la découverte du style techwear s’est faite plus ou moins quarante années en arrière en dehors du streetwear, un style dont il est finalement dérivé. Son objectif est d’être très technique. C’est pourquoi dans ces créations, nous retrouvons des éléments souvent synthétiques et très résistants. De plus, ces techniques de fabrication sont novatrices et en même temps futuristes.
Son inspiration provient de l’ADN de chaque équipement militaire comme les treillis, les rangers et tout ce que les soldats de plusieurs pays portent lorsqu’ils vont en mission. Parmi les instigateurs du techwear se trouve Massimo Osti. Ce dernier a interprété autrement la rose des vents suivant un genre d’écusson militaire afin de former le logo pour Stone Island (sa marque). C’est en 1982, l’année où l’emblématique Air Force 1 est sorti que Stone Islande fut créée. La position que cette marque occupe dans le techwear est ce qu’occupe Nike dans le sportswear.
Bien que Stone Island soit l’une des importantes marques du techwear, il faut reconnaitre que depuis longtemps, elle n’est plus seule dans cet univers. Plusieurs géants sportifs et notamment les spécialistes confirmés du domaine l’ont rejoint.
Nous parlerons premièrement d’ACRONYM qui fut créé en 1994 en Allemagne par Michaela Sachenbacher et Errolson Hugh. L’objectif de ces fondateurs était de passer par une agence du design pour vendre aux acteurs du textile leurs divers services. Ainsi, en collaboration avec Nike, ils ont participé notamment à la révolution de la gamme All Condition Gear (ACG) créée par l’entreprise américaine en 1989. Le but est de fabriquer des matériels pouvant satisfaire correctement les passionnés du trekking et de la randonnée sportive. Autant d’activités et de disciplines qui, en ce temps, étaient très développées. Aujourd’hui, les amoureux du techwear se ruent vers les articles de Nike ACG, à l’instar de ceux d’Adidas qui sont marqués par le logo Y-3. Ceci est destiné aux fans.
Quant aux nouvelles marques qui, en réalité, ne le sont plus à cause de la popularité dont elles jouissent, on peut citer Outdoor Voices et lululemon. Ces dernières partagent une place importante auprès des références ci-dessus évoquées grâce au boom (encore appelé activewear) sur lequel elles ont surfé. S’il est possible de les comparer, on dira qu’elles ont à peu près le même style qu’Uniqlo. En d’autres termes, les pièces de tissu présentes dans leurs catalogues sont en avance et même plus futuristes que ce qu’offre Acronym, sur le plan esthétique par exemple. On peut, par conséquent, les mettre facilement au quotidien.
Cependant, sur le plan de la performance, elles ont tout ce qu’il faut. En effet, suivant les explications données ci-dessous, le style et le confort sont des notions qui ne sont pas du tout dissociables. Le constat est plus flagrant au niveau du techwear que celui du streetwear. Nous ne saurions terminer sans évoquer TENSHI™. C’est un nouveau magasin à découvrir sans délai sur Tenshi Streetwear, surtout si vous avez un faible pour le style urbain inspiré du Japon et de l’Asie. Cette jeune boutique, créée en 2017, est indubitablement un espace purement techwear où l’on peut également recevoir des conseils et découvrir des concepts de look.
Aujourd’hui, le style techwear est formé de deux courants. Chacun d’eux fait ressortir une composante fondamentale parmi la multitude existante. Le premier courant est totalement stylistique, car il se concentre essentiellement sur les sneakers. Nous y portons un intérêt particulier. Le deuxième courant est plus opérationnel. À l’instar des éléments qu’utilisent tous les fabricants, ces looks alternatifs sont très délicats. Peu importe leur courant préféré, ils sont identiques. En effet, leurs accessoires et vêtements sont fabriqués à base d’éléments résistants et généralement imperméables, permettant aux utilisateurs de faire face aux conditions météorologiques harassantes.
À l’exemple de ce qu’arborent les randonneurs, leur objectif est d’apporter de la chaleur tout en éliminant l’humidité. C’est aussi le cas avec les chaussures. Nike avait donc bien fait d’avoir accepté, à maintes reprises, collaborer avec Gore-Tex (un incontournable dans le domaine de l’imperméabilité).
Visiblement, avant de fabriquer ce genre de vêtement, il faudra beaucoup investir dans le développement et la recherche. La créativité des designers n’est pas à occulter non plus. Sans aucun doute, les prix seront impactés, de sorte que les pièces qui sont très bien fabriquées peuvent coûter plus de 1000 €.
Si vous avez envie d’arborer un pantalon, un hoodie, une veste ou un manteau conformément à ce qu’offre le marché des vêtements techwear, vous allez devoir payer plus de cent euros. Néanmoins, la majorité des produits est accessible. Ceux qui n’ont pas les moyens peuvent choisir une casquette, un t-shirt ou n’importe quelle composante du look. Pourvu qu’elle soit présentable dans son entièreté.
À présent, nous allons voir comment vous pouvez commencer ou continuer probablement votre shopping. Parallèlement à la plateforme officielle citée ci-dessus où les marques sont publiées, vous pouvez également vous rendre sur celle des distributeurs comme Footshop et END Clothing. Faites aussi un tour sur le site de farfetch. Les must-have de ces récentes collections comme Nike Y-3 et ACG s’y trouvent aussi.
N’oubliez pas que ces différentes boutiques que les fans des sneakers connaissent bien peuvent accéder à plusieurs labels. Ils sont moins populaires certes, mais la qualité de leurs articles n’est pas comparable au style dans lequel votre tenue sera confectionnée. On peut citer Heron Preston. Ce créateur populaire d’origine new-yorkaise est aussi meilleur sur les platines qu’avec un crayon. Faites des recherches sur ASOS. Vous pourriez tomber sur de petites pépites.
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