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Coupe Vent Homme Streetwear

Coupe-vent Homme Streetwear

 

Il y a des créations qui changent tout un secteur. Dans la téléphonie mobile, la venue de l’iPhone a signifié le début du smartphone. Le coupe-vent est un vêtement qui a changé le monde des blousons et des manteauxet particulièrment dans la mode streetwear. Quand le temps est pluvieux et qu’il fait froid, rien de mieux que le coupe-vent !

L’influence du vêtement de pluie

Coupe-vent Homme Streetwear

Le coupe-vent est conçu pour résister, comme son nom l’indique, au vent et aux froides températures. Evidemment ce n’est pas le premier vêtement qui permet de se protéger des mauvaises conditions climatiques. Nos ancêtres utilisaient des peaux de bêtes et des fourrures pour garder leur corps au chaud et combattre le froid.

A l’origine, les vêtements qui étaient créés avaient pour mission de résister aux basses températures. Il n’était alors pas question de combattre spécifiquement le vent. Le but était de combattre le froid en apportant un boost de chaleur au corps. Ainsi la personne qui portait le vêtement avait une température corporelle plus élevée, ce qui compensait le climat froid qui régnait autour lors de l’hiver et de l’automne.

Le coupe-vent est donc un type de vêtement qui a puisé son inspiration dans les habits de peaux et de fourrures que portaient nos ancêtres. La technologie a permis d’avoir des vêtements qui sont spécifiquement conçus pour combattre les mauvaises conditions climatiques. C’est le cas du vêtement de pluie.

Les fourrures permettaient d’avoir une protection contre le froid mais pas la pluie. Avec celles-ci on se retrouvait trempé et on avait aucun autre choix de laisser le manteau sécher avant de pouvoir le porter à nouveau. Le premier vêtement moderne contre la pluie est né en Ecosse (tiens un pays où le temps est pluvieux) par le chimiste Charles Macintosh. En 1824, il invente une pièce qui est faite avec la matière de la bâche. Charles avait aussi utilisé un noyau de caoutchouc ramolli par du naphta pour former deux pièces de tissu.

C’est donc le premier signe de création d’un vêtement spécifiquement fait pour des temps désagréables. Mais il n’est pas le seul, et certaines conceptions actuelles sont tirées de ce qui se faisait dans le passé.

 

La différence avec la parka

 

Parmi les manteaux qui ressemblent fortement au coupe-vent, l’anorak est plutôt bien placé. C’est celui que l’on appelle aussi la parka.

Il y a très longtemps, les peuples de Sibérie et de l’Alaska, les Inuits, ont adopté la parka. Elle était alors faite de plusieurs peaux d’animaux différents. Les Inuits utilisaient les peaux de phoque et de caribou pour fabriquer les vêtements qui les protégeraient de la pluie. Les peaux étaient prises en sandwich puisque chaque face était tournée vers l’extérieur alors que la chevelure venait à l’intérieur pour emprisonner l’air chaud et le retenir. Voici de quoi était composée la parka inuite. Cela leur a permis de résister aux conditions glaciales vécues au bord de l’Arctique. La parka était également imperméable grâce à l’application de la graisse de phoque sur le dessus. Ainsi, même en cas de pluie, la parka était une bonne protection.

Savais-tu que le mot parka était un dérivé du nom « parqaaq » ? Cette appellation signifie chaleur et fait référence à la sensation que donne la veste, peu importe la température extérieure.

A la fin du 19ème siècle et au début du 20ème, des explorateurs occidentaux ont adopté la veste dans leur garde-robe. C’est de cette façon que la parka s’est popularisée à travers le monde. Des versions modifiées sont créées pour la pratique des sports d’hiver tels que le ski. Durant la Seconde Guerre mondiale, les armées américaines et allemandes vont reprendre ce principe pour créer des vestes militaires capables de protéger le soldat de n’importe quel scénario météorologique. Dans les années 1960, la parka est d’ailleurs un symbole d’un mouvement de protestation qui aura lieu (oui mai 1968 on pense à toi). De nombreux étudiants décoraient ce vêtement avec des symboles de paix et de colombes notamment.

Les Inuits ont donc été les précurseurs des anoraks que l’on connait aujourd’hui. Nul doute que le fait d’avoir une parka si développée a permis l’émergence d’autres types de vêtements que l’on connait aujourd’hui. On pense évidemment au coupe-vent. Mais ce ne sont pas tout à fait les mêmes blousons.

La différence avec la parka est que le coupe-vent offre une protection contre les rafales de vent pouvant être particulièrement fortes et froides. La parka le permet aussi mais n’offre pas une protection telle qu’on la connait actuellement avec le coupe-vent. L’air qui arrive ne peut nullement se loger à l’intérieur d’un vêtement comme le coupe-vent car celui-ci est parfaitement lisse. La parka est un habit qui protège de la pluie et des mauvaises conditions. Le coupe-vent va lui mieux filtrer l’air qui arrive, particulièrement froid en hiver.

 

La création du coupe-vent

L’histoire de ce vêtement bien particulier commence en 1965. Le coupe-vent est également appelé k-way, ce qui sonne forcément anglophone. Mais il n’en est rien, le k-way est une invention française, cocorico ! Ce type de vêtement est en réalité une marque, créée par Léon-Claude Duhamel. Le coupe-vent est donc né avec la marque k-way.

Le coupe-vent est donc né avec la marque k-way

En 1965, Duhamel est entrepreneur dans le secteur du textile. Il est le fils d’un fabricant de pantalon à Harnes, dans le Pas-de-Calais, région fortement industrielle. Au même moment, en Belgique, la société Sofinal propose à son père, Léon, de tester un nouveau produit. Il s’agit du nylon enduit. Le fabricant de pantalon propose à son fils, Léon-Claude, de travailler à une idée d’application de cette nouvelle matière sur un vêtement. Il va avoir pour objectif de créer une veste qui permet à chaque enfant de se débarrasser de son habit de pluie, qui une fois mouillé est lourd et inconfortable à porter. Léon-Claude veut aussi permettre à sa création d’être repliée de sorte qu’elle puisse être rangée dans un sac banane.

On en profite pour te dire que tu peux découvrir notre collection de sac banane si l’envie de ranger ton coupe-vent à l’intérieur te tente.

Son idée va jusqu’au bout et le coupe-vent en nylon enduit était donc né. Durant le lancement de ce tout nouveau produit, Léon-Claude le nomme « En-cas ». Cela fait écho au fait de prendre un vêtement qui protège de la pluie, pour « en cas de pluie ». La pochette est alors séparée du vêtement.

En 1966, soit un an après son lancement officiel, le coupe-vent change de nom pour prendre l’appellation « en-K ». Sous l’impulsion de l’agence de communication Havas dirigée par monsieur Castaing, le nom passe à « k-way » afin d’avoir une dimension internationale et de sonner correctement dans chaque langue du globe. Le terme way est tendance et fait notamment référence à l’american way of life. 250 000 exemplaires se vendent alors, preuve de la réussite de son changement de nom.

L’année 1968 est marquante car Léon-Claude Duhamel perd son père, en se donnant pour mission de continuer à faire prospérer l’entreprise. Dans les années 1970, la marque k-way s’associe à l’équipe de France de ski alpin. Cela montre que le vêtement, comme la parka, est bien utile pour les amateurs de sports d’hiver. Tout semble lui réussir car le produit rencontre un succès commercial. Le coupe-vent est en effet composé d’une matière innovante. De nombreux avantages sont notés par rapport à un vêtement de pluie classique : léger, imperméable et souple. Ses performances techniques s’accompagnent d’un look coloré qui ne passe pas inaperçu et séduit de nombreuses personnes.

Au cours des années 1980, la marque k-way doit être vendue au groupe Blue Bell mais l’Etat français va bloquer la vente. L’Elysée est en effet soucieuse de préserver le patrimoine français. L’entreprise va alors financer d’elle-même son extension au marché américain. Mais c’est un échec. En 1985, pour des divergences de stratégie à adopter, Yves et Jacotte Moinet, la sœur de Léon-Claude, quittent l’entreprise. Le créateur est alors seul aux commandes. A partir de l’année 1988, les ventes de coupe-vent baissent, tout comme la rentabilité de l’entreprise.

 

Le coupe-vent : l’imperméable au temps

Tu l’as compris l’histoire du coupe-vent est donc étroitement liée à l’histoire du k-way. De nombreuses alternatives au modèle originel existent aujourd’hui mais cela n’était pas le cas dans le passé.

En 1991, c’est la marque de pneumatique italienne Pirelli qui rachète l’entreprise, qui est proche du dépôt de bilan. Initialement fabriqué dans le Pas-de-Calais, là où il est né, sa production passe définitivement de l’autre côté de la France avec des usines au Portugal et en Afrique du Nord. L’année 1995 est celle du passage de la marque à un nom générique. Les ventes du k-way chutent puisque le chiffre d’affaires passe de 500 millions de francs en 1992 à 100 millions en 1996. La concurrence asiatique fait des ravages.

Le passage à vide vers l’an 2000 est suivi du rachat par le groupe italien BasicNet. Cette société est basée à Turin et possède des marques qui fonctionnent comme Kappa ou Superga. Et le k-way va alors montrer qu’il est imperméable au temps, comme le nylon enduit le rend étanche à la pluie. Auparavant plutôt tournée vers un public qui habite dans des zones où il pleut davantage et où le vent est assez fort, la marque k-way se tourne alors du côté de la mode.

la marque k-way se tourne alors du côté de la mode.

Le coupe-vent, plutôt vêtement utilitaire devient un accessoire de mode. Pour cela la stratégie est simple : montée en gamme, développement de produits et accessoires faits en collaboration. L’ouverture de points de vente physique et des séries limitées participent aussi au retour du k-way sur le devant de la scène. Des pièces créées par Philippe Starck ou Marc Jacobs ou des collaborations avec des marques telles que Maje ou L’Eclaireur fonctionnent particulièrement bien.

Léon-Claude Duhamel explique d’ailleurs : « Quand je me promène à New York et que je vois une boutique K-Way sur Broadway, c'est une joie immense. Cette Amérique, je la voulais, mais je n'ai jamais réussi. »

BasicNet a tout simplement senti le retour à la mode des années 80 et un look streetwear des plus élégants. Si tu ne le sais pas, en 1980, Sophie Marceau porte un k-way dans le film La Boum, un carton incontestable. Le pari est réussi pour la société italienne qui a réussi à implanter le k-way dans le look streetwear tout en conservant son identité. Les collections possèdent toujours leurs classiques avec les modèles Léon, Claude ou encore Eiffel.

Le style n’est pas la seule chose qui a été mis à jour chez la marque k-way et le coupe-vent. La technique a aussi été retravaillée sur le coupe-vent, ce qui améliore les performances du vêtement. Désormais le nylon ripstop est utilisé, ce qui permet d’avoir un blouson plus léger et plus respirant. Le coupe-vent est désormais plus confortable tout en étant performant.

Pour avoir la preuve que le k-way est dorénavant revenu sur le devant de la scène, il suffit de voir que son logo originel et ses 3 bandes sont portés par des stars comme Lady Gaga, Rita Ora, Jonah Hill ou bien Bradley Cooper.

 

La collection coupe-vent Tenshi

Le coupe-vent k-way est un produit si mythique. Mais chez Tenshi, nous avons voulu apporter notre patte sur le coupe-vent avec une collection unique. Sois à l’abri du vent, reste au sec et arbore ton meilleur look streetwear avec nos coupe-vent.

coupe-vent Tenshi

Si tu aimes les couleurs et être repéré pour ton style streetwear le modèle Natoriest celui qu’il te faudra. Dans le cas où tu souhaites rester dans des tons plus classiques et plus sombres, plusieurs coupe-vent te conviendront. Le style du coupe-vent Hiraest tout ce qu’il y a de plus classique avec une couleur noire ou blanche très sobre. Pour rester dans la sobriété, Hiro est un modèle populaire avec sa couleur grise et sa conception plus large.

coupe-vent Tenshi

Enfin, affiche ton attrait pour la mode streetwear japonaise avec les coupe-vent Hoko et Tawada, qui présentent des inscriptions sur la poitrine ou dans le dos. Il ne reste plus qu’à faire ton choix !